Le parc

Un coin de verdure et de calme, loin du brouhaha des ruelles. Le parc est étrangement calme et serein, ce qui peut parfois choquer lorsque l'on sort tout juste de la foule.
Sous les arbres penchant, des sentiers de terres se croisent et repartent vers d'autres bosquets, et des vieux troncs sont couchés au sol, offrant de quoi s'assoir aux promeneurs fatigués.

Yliana entra dans le parc. Elle eut vaguement conscience que son entrée ne s' était pas faite au bon endroit, mais, après tout, n' était-ce pas cela que cherchait la petite fée ? Elle avait tout bonnement horreur d' être dans les normes ... quelle idée de tout faire selon un ordre imposé ... se sentant libre, Yliana préférait donc faire ce qui lui plaisait ... tout en veillant à garder une certaine sécurité tout de même ...
La nuit était alors totalement tombée, mais les petits yeux de l' aventurière perçait encore l' obscurité, et surtout, elle sentait la nature, l' environnement présent ... elle sentait l' odeur de l' écorce, le parfum des fleurs et des feuilles ... et cela l' ennivrait, tout comme cela la guidait ... Elle avisa bientôt un grand saule et tenta de s' y installer, mais, voyant l' entreprise difficilement réalisable, elle se percha non loin, sur une branche de peuplier. Elle posa délicatement sa tête sur le tronc de l' arbre et, souriant, s' endormit. Les chants de quelques oiseux dormirent bercèrent son sommeil, et elle sombra doucement dans un sommeil serein, le premier depuis des mois, mais sûrement pas le dernier ...

Yliana s' éveilla, le Soleil grimpait peu à peu dans le ciel et allait bientôt atteindre son zénith. La petite fée s' étira lentement, et faillit tomber de son arbre, se rattrapant à l' aide de ses petites mains. Bien entendu, la chute eaurait été sans gravité, car Yliana se serait rattrapée en volant ...
Le parc était calme, et rares étaient les promeneurs. Les oiseaux gazouillaient gaiement, et la fée s' amusa à les singer, frisant d' ailleurs la perfection. Elle s' imagina dans la peau de chacun de tous ces chanteurs ... Puis, voyant le moment venu, elle se jeta dans le vide et s' envola, passant par-dessus les murs, vers l' aventure ...

Enfin...

Le havre.
Le repos.
L'arrivée.
Le lieu sain.
Mon lieu sain.

Je m'arrêtai; fatigué, j'avais de toute évidence besoin de repos.
Cet endroit saura me ressourcer...

Je me jetai à terre plus que je ne me couchai.

Presque immédiatement, je glissai dans les bras tendres de Morphée...

Elle n' avait finalement aucune envie de parcourir la ville, du moins pour le moment. Il y avait en ce parc diverses choses attrayantes, et pour le moins étonnantes. Cet homme par exemple. Oui oui, c' est bien lui dont je parle, ce jeune garçon qui, à peine entré, s' était allongé, puis assoupi. Il était pour la petite fée, une curiosité. En effet, les hommes n' étaient pas rares, mais lui le semblait. Il était pour ainsi dire, unique en son genre. Le torse dénudé, l' air fatigué typique des grands voyageurs ... ce garçon n' était certainement pas bien vieux, et pourtant il paraissait revenir d' un long et éreintant périple. Bien sûr, Yliana n' avait pas eu besoin de trop réfléchir pour en arriver à cette conclusion, ayant elle-même parcouru le pays en long et en large ...
Elle descendit de son arbre, amortissant sa chute par des battements d' ailes si véloces que l' on ne saurait les remarquer ... Elle voleta au-dessus du jeune homme, observant les traits tirés de son visage juvénile.

J'arrivais enfin au parc, ce fut un paradis à mes yeux de voir autant de vert chez des hommes. Je m'attelais d'entrer dedans. La journée avait été longue, j'étais un peu fatigué et me mis à la recherche d'un coin d'ombre sous un arbre pour me reposer. Je vis enfin l'arbre que je cherchais, je m'y adossa et fis le tour du parc avec mes yeux j'aperçus un homme qui devait dormir et au-dessus de lui volait une fée. J'espère que ces deux là ne me dérangeront pas. Et je fermais les yeux.

Alors qu' elle observait le jeune homme qui dormait, Yliana vit arriver un lutin. Oui, un lutin ... il était certes laid, et ridicule de surcroit, mais c' était un lutin. Or, la petite fée aimait les lutins. Elle s' approcha donc de celui-ci et se mit à voleter au-dessus de lui. Sa curiosité était sans bornes, et elle observa le nouveau venu, soulevant même son chapeau pour voir ses oreilles. Consciente qu' elle avait peut-être réveillé le petit être, et soudainement revenue à la réalité, elle s' écarta, puis revint observer l' autre oreille. Elle chantonnait tout en regardant le petit être. Il était loin d' être beau, et sûrement pas mignon, mais il était comique, ainsi difforme. Yliana gloussa et se remit à voler.

Je sentis quelque chose qui bougeait devant moi, j'ouvris les yeux et aperçus un petit être c'était la fée qui embétait l'homme, mais maintenant elle était prés de moi et c'est moi qu'elle embétait. Je me misà faire bouger mes bras dans ton les sens comme quand une guépe nous tourne autour et qu'on souhaite qu'elle sen aille.
Pars créature débile! Je veux dormir!

En entendant les mots sortir de la bouche du lutin et en voyant celui-ci agiter les bras en tous sens, Yliana partit d' un grand rire sonore. Elle sentait que ce n' était pas là l' attitude qu' elle aurait du adopter, mais l' étrange petit être était si drôle, si ridicule ...
La fée continua de tournoyer autour du lutin, se disant que celui-ci était un adorable petit compagnon de jeu, tant il était amusant.
Yliana continua de voleter autour de lui.

Je tentais d'atraper cette fée immonde, débile et répugnante, je lui envoyais de la terre dans la tête mais sans aucun effet tout me retombait dessus, je veux l'étriper je pris une branche d'arbre par terre et essayai de la toucher mais élas toujours sans aucun effet, j'en avais marre je pris mes jambes à mon coup et me dirigeai vers un petit cabanon et m'y enferma.

Réveil.

Adrénaline.

Peur.

Fuite.

Le manège de deux miniscules créatures m'avait réveillé.

Une fée...
Et un lutin...

Créatures naturelles...

Bonnes...

Les aimer...

Soulagement.

Leur parler...

Mais...

Elles semblent se battre...

De nouveau, l'instinct prend les dessus...

Se cacher...

Derrière ce bosquet...

Que faire, je mettais enfermer dans un cabanon et dont la seul issu était une porte me menant face à un insecte putride. Je vais essayder de dormir ici cette nuit en atendant que les hormones de cette fée diminuent.

Après cette nuit fraîche dans le cabanon la petite fée n’était plus là, je sortis discrètement au cas où elle m’attendrait dehors, ce qui ne fut pas le cas. La vue du parc au petit matin était magnifique, les plantes étaient calme, elles ne s’occupaient pas de ce qu’il se passait derrière la grande porte du parc par laquelle un jour des hommes viendront les détruire.
Je traversai la porte en gardant cette idée en tête et pris la direction vers un magasin pour acheter du matériels d’exploration.

Sortir...

Partir...

Yliana a écrit:

En entendant les mots sortir de la bouche du lutin et en voyant celui-ci agiter les bras en tous sens, Yliana partit d' un grand rire sonore. Elle sentait que ce n' était pas là l' attitude qu' elle aurait du adopter, mais l' étrange petit être était si drôle, si ridicule ...
La fée continua de tournoyer autour du lutin, se disant que celui-ci était un adorable petit compagnon de jeu, tant il était amusant.
Yliana continua de voleter autour de lui.

La fée moqueuse était restée dans la parc, s'amusant et se reposant à chaque instant.

"Toi! Tu fais parti des nouveaux élus... Le destin t'as chargé d'une quête, qui sera vitale pour l'Histoire à venir. Si tu acceptes, va au plus profond de la forêt perdu."

Le vieil homme l'avait surprise alors qu'elle se reposait... La réalité était à nouveau face à elle et les responsabilités rejaillissaient.

Yliana dormait. Il est dans la légende un sombre idiot qui déclamait à qui voulait bien l' entendre qu' une fée qui dort n' attend que d' être réveillée... Je vous en assure, c' est complètement faux ! En effet, quelle ne fut pas la réaction d' Yliana lorsqu' un inconnu vint troubler son délicieux sommeil. Immédiatement, elle pensa :

(Comment qu' il me parle lui ! Je vais lui boxer la tête moi !)
Malgré tout, afin de ne pas bouleverser toutes les idées que le pauvre homme devait se faire des fées, elle lui lança un regard enchanteur raté, qui laissait bien montrer qu' elle aurait bien aimé dormir un peu encore... S' en apercevant, Yliana prit un air maussade et gromela :

"Y a un truc que je n' ai pas bien compris... On me dérange pendant que je dors juste pour me dire que je suis élue ? ... Qu' on m' explique ! "

Elle retourna s' assoir sur une branche, attendant une réponse... Elle ferma les yeux, irritée par la lenteur du vieil homme. Au bout d' une dizaine de secondes, trouvant qu' elle avait assez patienté, elle réouvrit les yeux et se prépara à crier. A ce moment, elle s' aperçut avec stupeur que l' inconnu s' en était allé.

(Alors ça ! C' est la meilleure ! Si je le revois cet énergumène, je vais lui faire passer un sale moment...)

Cependant, il est de notoriété publique, à juste titre cette fois-ci, que les fées sont d' un naturel curieuses... Et l' histoire l' intriguait... Elle irait, bien entendu...

[ruelles]

A l'entrée du parc, un cri retenti. Cain ne se retourna pas. Il venait de sentir ses entrailles le tordre, et contre toute attente, ses émotions venaient de reprendre le dessus.
Pourquoi se jetait-il devant lui? Pourquoi s'excusait-il? Pourquoi...?

D'un geste brusque, le comte dégagea sa main de l'étreinte et poursuivi sa route. Une dizaine de mètres plus loin, il s'arrêta et lança:

- Suis-moi. Je te conseil de ne rien tenter et de répondre à mes questions sinon s'en est fini de toi.

Il s'était adressé à lui d'un ton sans réplique. Son esprit bouillonnait et ses sens aussi. Trop de questions concernaient le garçon mais le concernaient lui aussi: il ne se comprenait plus.
Il fit quelques pas de plus, puis vint se poser contre le tron d'un saule pleureur, face à un petit étang. C'était son lieu préféré chaque fois qu'il venait ici.

- Raconte moi le plus de choses possibles sur toi. La vérité. Si certains évènements sont trop durs à raconter, passent les.

[ruelles]

Je suis assez hésitant…Je lui fais confiance mais…Si je lui ouvre mon cœur, peut être lui aussi va-t-il en profiter…? Mais…S’il veut savoir…Je lui dois bien cela…Tant pis…

-Je ne sais pas trop par où commencer…Après cette bataille contre les loups-garous, j’ai perdu une partie de ma mémoire, concernant les choses les plus banales…Comme mon vrai prénom par exemple…Je connais mon âge…Setsu me l’a dit avant de…Il m’a dit « tu as 17 ans, tu es bien trop jeune pour t’éteindre…»

Parler de Setsu me fait toujours monter les larmes aux yeux, mais je me dois de continuer…

-Je ne connais pas mes parents…Ils m’ont vendu à un maître troubadour, censé m’apprendre la musique…Mais il ne m’a rien appris…Il a juste…Profité…Enfin bref…Après lui, je suis passé de mains en mains, personne ne m’éduqua, mais j’aime la musique…Je me suis donc contenté d’apprendre en cachette, à l’abri des regards malveillants…Tout cela a duré 15 bonnes années, puis vint Setsu…La première fois que je l’ai vu, je savais que j’allais l’aimer pour la vie…Grâce à lui, j’ai pu m’enfuir, et il m’a protégé, toujours…

Mes doigts se resserrent machinalement sur le pendentif accroché à mon cou…

-Pendant plusieurs mois, nous avons appris à nous connaître…Puis il est devenu mon fiancé, j’étais tellement heureux…Je faisais tout pour lui, même si…Il m’a vendu aussi…Mais je sais qu’il avait besoin d’argent, alors je l’ai pardonné, toujours…Il m’aimait et je le sais, il ne cessait de me le répéter…Je n’aimais pas le voir pleurer quand je m’éloignais de lui…Après, il a dit qu’on trouvera un autre moyen de gagner de l’argent…Il m’a présenté à cinq de ses amis, je ne me souviens plus de leurs noms, et nous avons fait voyage ensemble…L’argent coulait à flots, mais je ne savais pas pourquoi, ni d’où il venait…Alors ils m’ont dit « voyons…Tu ne t’en souviens pas ? Pendant tes crises de folies, tu as tué et dépouillé toutes ces personnes » Et là, ils se mettaient toujours à rire…Mais je ne me souviens plus de rien…Je ne voulais pas…Je ne voulais pas ôter la vie de tous ces gens innocents…

Sans que je m’en aperçoive, les larmes coulent sur mes joues…

-C’est pour cela que ma tête à commencé à être mise a prix…Je tuais…Torturais…Et je comprends si vous voulais me tuer…Vraiment…Je mérite la pire des morts…Je suis désolé…Je suis désolé…

Je ne peux plus parler…J’enfuis ma tête dans mes mains, posant le tout contre mes genoux repliés…Tout cela a été si dur pour moi à raconter…Je me suis forcé pour lui…Je lui devais la vérité…

-Cain…Je te suivrai où tu voudras…Je resterai toujours à tes côtés…Ensuite, je ne vis que la nuit…Et…Je ne sais pas qui tu es, un comte je crois d’après ce que j’ai entendu ces deux derniers jours, un comte « effrayant ». Mais tu ne me fais pas peur, qui que tu sois, je serai là…Alors, s’il te plait, ne me traite pas comme un esclave…

Trop abasourdi pour parler, Cain le laissa se cramponner à lui et parler, sans même réagir. Certaines choses venaient de changer, il lui fallait imposer des limites, cependant, c'était la première fois qu'on le traitait comme un être humain, d'égal à égal, et cela lui faisait chaud au coeur.
Se ressaisissant, il ne put adoucir sa voix, mais tenta tout de même de lui parler au mieux.


- Yuki... j'ai une vie mouvementée, tu ne pourras pas toujours rester à mes côtés. Ensuite, avant de prendre toute décision hâtive, il faut que tu sache quelques petites choses sur moi.

Prenant une grande inspiration, Cain se décida de révéler certaines choses sur lui, quitte à perdre le jeune homme pour toujours.

- Je suis le comte Cain Kaori, de la famille maudite des loups-garous. Nous sommes une race de lycanthropes très spéciale. Notre "maladie" se transmet de génération en génération, et non par morsure. Chacune des personnes que nous mordons se trouve atteinte par cette malédiction, de ce fait, nous sommes à l'origine ne nombreux achèvement de grandes familles. Mes ancêtres firent pression sur les autres nobles pour que nous ayons le plus de pouvoir possible. Celui qui ne nous obéissait pas finissait mordu, et de ce fait, soit il rejoignait notre famille, trahisant les siens, soit il se suicidait, ne supportant pas de maudire son sang.

Le jeune comte s'arrêta pour reprendre son souffle. Habituellement, les gens étaient au courant de tout cela, il n'avait donc jamais eu à confesser son passé. Ne sachant quelle attitude adopter, et ne préférant pas voir la probable expression d'horreur de Yuki, il plongea ses yeux noirs dans l'étang, s'armant de courage pour finir son récit.

- Comme tu dois t'en douter, beaucoup de personnes nous haïssent, mais surtout nous craignent. Si tu me suit, tu devrais être à mon service et m'obéir au doigt et à l'oeil, c'est une question de sécurité pour toi. Je n'ai aucun proche car je ne peux en avoir, comprends le bien.

L'homme en avait fini de raconter sa vie, il ne supporte pas cela. Lâchant le jeune garçon, il se leva, accompli quelques mouvements d'assouplissement et se dirigea vers une sortie annexe, menant directement à la carserne.

Si nous allons à la caserne…Ils vont me tuer…Tu me défendras hein…?

Cain n'eut pas le temps de répondre qu'il senti les lèvres douces du garçon se poser contre les siennes... N'avait-il donc rien n'écouté de ce qu'il avait dit? D'un geste brusquement, il le força à lui lâcher la main, mais prit d'un désir soudain, il le plaqua contre un tronc et l'embrassa à pleine bouche.

- Nous serons ami, ou ce que tu veux, mais lorsque nous serons seul. Ta vie est en jeu, et tout ce que tu as subi n'est rien à côté de ce qui t'attend si l'on te sait proche de moi. Joue le jeu, et nous resterons ensemble aussi longtemps que tu veux.

Cain avait parlé froidement, mais il bouillait de désir pour le jeune garçon, bien qu'il ne soit qu'un enfant. Le lâchant aussi brusquement qu'il l'avait prit, Cain se retourna et pénétra dans la cour de la caserne.

[caserne]

Le parc me ramena à mes années passées avec mon frère dans la forêt.
Cet endroit était sans doute le plus beau de la ville. Jamais je n'aurai cru que des humains pouvaient posséder une telle chose.
L'odeur des fleurs, me bruit du vent dans les arbres, tout me ramène dans mes souvenirs.
Les larmes me montaient aux yeux à l'évocation de ces jours heureux.
"Non, je ne dois pas pleurer..."
Alors que je m'essuyais les yeux, mon attention fut attirée par un petit banc situé en face de l'eau. Il n'y avait personne, aussi je m'y suis installée pour contempler le paysage.
Le temps passa, et je ne me lassais pas de la vue.
"Si je restais là assez longtemps, peut être que je pourrai y rencontrer mon frère ? Ou même quelqu'un d'autre, peu m'importe, je me sens un peu seule..."
Elle releva ses jambes contre sa poitrine et cala ses bras autour, les yeux perdus dans le vague.

"Quelqu'un...peut-être...viendra..."

L'elfe sembla subitement plus ouvert, plus souriant.

- Il faudrait que vous me trouviez certaines plantes... En particulier 5 qui peuvent être comestibles, mais celles là sont les moins importantes.. Mais surtout cinq plantes médicinales et cinq nocifs. Pourriez vous en trouver pour moi et me les rapporter? Je viens me promener dans ce parc tous les soirs.

A peine avait-il formuler sa demande à la jeune fille qu'il se redressa et parti, laissant la jeune elfe complètement interloquée.



[Pour cette quête, il va te falloir faire des recherches IRL et trouver des images sur internet, que tu colleras ici, lorsque tu viendras présenter les plantes à l'elfe. SI tu as des questions, demande dans le topic spécial ou envois moi un mp]