Autel

Ce que les gens appellent "autel" est en référence à l'ancienne histoire du Vieux Royaume. D'après les légendes, il existait à l'époque des êtres supérieurs, qui les aidaient ou les punissaient. En leur nom, sorciers et autres bâtirent des temples, statues, afin que le pouvoirs des anciens ne se perdent pas dans l'Astral et aient une accroche terrestre.
Les autels ont survécu au temps, sans jamais subir le moindre dégât, protégé par des puissances mystérieuses et, les personnes se servant de cette même puissance, peuvent venir se ressourcer ici.

''Bonjour jeune enfant!''

Voici les paroles pronnoncées par la personne qui semblait etre le maître de ces lieux... L'ange ne prit la peine de répondre à cet inconnu, trop bien habitué à vivre seul. Il n'enleva pas sa coiffe et fit un bref tour d'horizon...

Or, argent, bronze...! Diamants, rubis et autres marbreries ! Ce lieu était impressionnant de beauté et de raffinement. Pourtant cette personne avait l'air humble à l'inverse de son lieu de résidence. Il semblait que personne n'était passé par ici depuis des lustres, la poussiere et les toiles d'araignées semblaient être aussi nombreuses que les dorures des icones... L'air putride et l'odeur de son résident portaient également à croire que le lieu n'était que rarement visité.

Les premieres paroles d'Enesco furent:

"Je demande le droit d'asile... pour la nuit !"

"Vous etes le bienvenu mon jeune ami... par ici!"

Le dîner fut à l'image de son hôte, simple et bon... Et sans dire mot le brigand rejoignit sa couche, faite de paille et de draps blanc. Au moins ici il etait sur qu'il ne serait pas recherché par quelconque millice.

La nuit passée, en se levant, l'ange fut emerveillé de voir les premieres lueurs du jour pénétrer le temple à travers les vitraux! Des milliers de couleurs venaient lui frapper le visage... Ces mêmes couleurs mises en action par le mouvement des nuages. A ce spectacle haut en couleurs s'ajoutait la cohue matinale. Il etait en train de vivre un véritable spectacle son et lumieres qui semblait avoir été organisé pour lui.

"C'est très joli n'est-ce pas?"

L'ange fit un signe de la tête... et se dirrigea vers la porte.

"Merci"

Et il prit la direction des rues....

[Ruelles]

Erian entra dans le batiment qui gardait l'autel. Le maître des lieux l'acceuilla avec méfiance:

"Bienvenu, messire orc. Ne cassez pas tout, s'il vous plait, c'est un lieu sacré, et..."

La créature l'interrompit:

"Non, je ne suis pas lâ pour ça... j'aurais besoin de soins, et on m'a dit de venir ici."

L'homme désigna une grande porte en bois tenue par de lourdes charnières derrière lui. Des gémissements s'en échappaient avec une odeur de cadavre. L'orc s'y dirigea.

Quand il pénétra dans la pièce, il vit des Guérisseurs s'afferer autour de divers patients. Certains hurlaient, certains dormaient, d'autres souffraient, d'autres étaient déjà morts. Il vis une infirmière qui tenait un calepin et barrait plusieurs noms. Il l'interpella:

"S'il vous plait, j'aurais besoin de soins, c'est à cause de..."

L'infirmière l'interrompit:

"...de blessures de zombies. Je sais. On est débordés, en ce moment, on ne peut pas soigner tout le monde en même temps ! Il y a déjà quelque patients qui sont morts à cause de ça. Allez vous assoir sur un lit, on s'occupera de vous."

Pendant plus d'une heure, l'orc vit passer les médecins, certains ensanglantés après une opération, d'autres récitants des incantations pour refermer des blessures, ou panssant une pommade pour désinfecter des plaies...

Un médecin s'occupa enfin d'Erian. Il était un peu pressé, et entama une rapide incantation pour enlever les humeurs blanchatres qui commencaient à se former sur les plaies. Puis, il donna une pommade à l'orc pour désinfecter le restant, et lui fit boire une petite potion au gout sucré. Erian tomba sur son lit comme une masse, et s'endormit profondément.

Quand il se réveilla, il eut tout d'abord l'impression d'être passé sous une charrue. Puis, il constata que ses plaies étaient cicatrisées. Il se leva et demanda:

"Comment se fait-il que j'ai dormi ? Vous m'avez drogué ?" dit-il, en colère.

Le médecin lui répondis, un peu effrayé:

"Il le fallait bien, vous n'auriez pas survécu aux soins, sinon..."

Un peu décontenancé, l'orc dit:

"D'accord, merci..."
Il avait une sacrée gueule de bois, mais au moins, ses blessures étaient guéris.

Il retourna dans la rue après avoir pris (discretement) un bras d'un cadvre frais.

[Ruelles]

[ruelle]

Imala traversa une vaste pièce où quelques personnes, à genoux, murmuraient des incantations et autres formules mysterieuses qui attiraient incontestablement la sorcière. Mais elle se força à rester droite, continuant son chemin. Puis, un homme l'interpela. Du même âge qu'elle sans doute, il avait néanmoins dans son regard, toute la sagesse dont un homme en fin de vie aurait pu avoir. Imala eu confiance en lui, avant même de lui parler.

'Je voudrais des soins. Je suis gravement blessée et j'ai peur de m'endormir, et de mourir sans m'en aperçevoir. Aidez-moi s'il vous plaît..'

Imala criait presque, tant le désespoir l'avait envahi. Elle se mit à genoux, imitant les autres personnes autour d'elle et commença à prier son dieu. L'homme se baissa doucement, puis la relevant et lui dit d'une voix douce:

'Je vais moi même vous faire les premiers soins. Après vous pourrez dormir calmement dans l'une de nos chambres, sans que personne ne vous dérange, j'y veillerais personnellement.'

Joignant le geste à la parole, l'homme l'emmena dans une autre pièce, réservée aux personnes à soigner immédiatement. Il lui passa un linge humide pour qu'elle se nettoie le sang séché sur son visage puis lui passa une chemise et une sorte de pantalon large pour qu'elle se change et pour lui permettre de laver ses habits. Détournant les yeux, l'homme laissa Imala se changer puis, lui apporta de quoi se restaurer et enfin, il étala sur ses blessures un baume qui lui permettrait de combattre dans quelques jours. Après l'avoir remercié, Imala parti se coucher et l'homme retourna à ses autres patients. La drow sombra doucement dans un sommeil profond et particulier, caractéristique à sa race. Elle entendit une dernière fois, les pas de son sauveur retentir dans le couloir.

[autel]

Imala se réveilla plusieurs fois, et plusieurs fois retomba dans un trou noir.

Un rayon de soleil, qui avait réussi à passer à travers les rideaux, m'indiquait qu'il était environs midi. J'essayais de me relever et poussai un hoquet de surprise. Mes muscles tiraient affreusement et ça faisait plusieurs heures, peut être plusieurs jours que je n'avais pas marché. Je poussai le drap et me revêtit puis, j'allai me passer un peu d'eau fraiche sur le visage. J'avais faim. Une faim horrible même. En retournant dans la chambre, je constatai qu'un plateau avait était placé sur une table basse et à l'intérieur: une corbeille remplit de fruit s'offrait à moi. Je me jetai dessus. C'est à cet instant que quelqu'un entra. C'était l'homme qui m'avait aidé. Sans lui laisser le temps de parler, je lui sautais dessus et le remerciai chaleureusement.

"Il y a quelqu'un qui vous cherchait. Il est resté devant la porte. Un nain."
"... Un nain... A bon !!?"

J'ouvris de grands yeux et ouvrit la porte en grand. Hazkal gisait par terre, complètement endormi. Je me tournai vers l'homme:

"Depuis combien de temps, on est là?"
"Un jour seulement. Vous avez récupéré très vite. Je n'ai jamais vu ça."

Il me fit un grand sourire, sortit et appela deux autres hommes, vêtus de blanc.

"Faites préparer une chambre pour... Cet homme. Chère madame, je vous invite à prendre un copieux repas en ma compagnie. Manger juste des fruits ne vous aidera pas à gagner plus de force!"

Il me tendit un bras. Je me retournais pour voir le nain, et déja les personnes, l'emmenaient dans une chambre. Je passai mon bras sous celui de l'homme qui m'avait soigné et nous partîmes vers l'entrée.

"Je m'appelle Erwan. Ravi de vous avoir aidé ....?"
"Imala. Moi c'est Imala"

Je lui souri. Nous avions passés les portes.

[ruelle]

J'avais l'impression de mettre pris un coup sur le crane. J'étais allongé sur un lit très douillet et l'odeur d'Imala m'entourait. Mais, un moment, ça veut dire que je suis dans son lit et pas très habillé. Il ne s'est rien passé quand meme? Mais non, je suis en train de divaguer, aller Hazkal, reprends toi. Donc si elle n'est pas dans le lit avec moi, malheureusement, CA VEUT DIRE QU'ELLE EST PARTIE!!! Je me levais et m'habillais précipitament et sortis de la chambre.
"Ou est-elle? Ou est-elle? L'elfe qui dormait la!" Demandais-je au premier quidam en blouse que je vis.
"Je crois qu'elle vient de partir diner vers la-bas, mais vous devriez encore rester au lit, vu votre état."
Je lui répondis d'une manière très grossière et je partis dans la ruelle en courant.
(ruelle)