La taverne

La taverne distribue que peu d'alcool, et à n'ailleurs que peu de clients, presque aucun villageois n'y va, sauf ceux qui ont quelque chose à fêter ou les bandes de jeunes, qui ne sont pas encore happés par le travaille de commerçant.

J’avais mal très mal, je ne sentais plus mes pieds, et je n’arrivais pas à bouger. Je sentais le mouvement d’une personne autour de toi, elle devait en avoir marre d’attendre, elle tapait des pieds, toussait et de nombreuses autres choses encore pour montrer sa présence.
Je voulais me réveiller, je le voulais fortement, je m’inquiétais pour mon ami, je me posais des questions à son sujet : était-il encore en vie, va t’il bien…
Inconsciemment mes yeux s’ouvrirent, au début ma vision était floue je n’arrivais pas à distinguer la personne qui était là.
J’essayai de me mettre debout l’homme qui était dans la salle m’aida, je pus voir son visage, c’était l’homme qui m’avait accueilli à Cyalrynn.
Avec le peu de force qu’il me restait j’essayais quand même de parler.

Où est Freir ?

Il fut surpris par ma question.

Attends là ne te fatigue pas trop, je vais te chercher à manger

C’est vrai que j’avais faim, j’avais l’impression de ne pas avoir manger depuis une éternité. Il revint dans la chambre deux minutes plus tard avec un plateau de nourriture à l’odeur alléchante. Il me le posa sur les genoux et s’assit sur une chaise.
Je pris les deux couverts en main et commençai à engloutir le repas, j’oubliai alors toutes mes questions.
L’employeur se mit à son aise et commença à parler

Je te dois des explications… Tout d’abord Freir va très bien il est déjà reparti et te remercie de ton aide, il a même ajouté que si jamais tu avais besoin de quelques chose il serait là.

J’écoutais avec attention ce qu’il disait, grâce à la nourriture qu’il m’avait apporté, je me sentais déjà mieux.
Mais aussi il s’excuse de t’avoir emmené dans cette affaire, car vois tu depuis le premier jour qu’il travaille ici il toujours fait ce trajet et rien que celui là, il a toujours refusé les autres. Pourquoi je ne sais pas, mais les seules chose que je peux dire c’est que c’est sûrement à cause du bandit qui porte le même nom que notre ami. Et aussi que cette histoire remonte à son enfance. Voilà c’est tout ce que je sais

De nombreuses questions me montaient à l’esprit mais je savais que ça ne serviraient que je les pose. J’étais à nouveau en pleine forme et j’étais prêt à repartir. Je soulevais le drap et sortis de mon lit. Je vis que mes pieds avaient repris leur apparence originale. Puis, je commençais à me rhabiller.
Une foie debout et vêtu de mes habits il me tendis mon sac qui me paraissait plus lourd que d’habitude. Il se dirigea vers la porte de la chambre et l’ouvrit, il me serra la main et m’indiqua le chemin vers la sortie.

Te reverra t’on un jour ??

Je fis une pose dans la descente des marches, et je me retournai vers l’employeur qui était dans l’angle de la porte.

J’en ai bien peur que nom.

Puis je me dirigeai vers la sorti de l'auberge.

Après avoir passé le pas de la porte, l'homme te couru après afin de te doner une bourse bien rempli.
En la soupesant, tu en déduit que ton petit périple t'as fait gagner 200 pa.

(((tu gagnes 2 XP en plus)))

[ruelles]

Très peu de gens étaient présents dans la taverne. Toute fois, ils étaient quand même une dizaine éparpillés sur des tables, et au fond, un groupe de jeunes riaient et parlaient à voix haute. L’ambiance tout de même, bien que quasi-inexistante, restait assez calme et chaleureuse.
Après un moment, les clients sentaient un regard sur eux, certains tournèrent la tête, et virent alors les grands yeux gris du vampire posés d’une part sur eux, d’autre part sur sa drôle de bestiole, apparemment horrifiée à la vue de tant de monde.

Chut, chut…Du calme…Tu n’aimes pas les gens ? Ne t’en fais pas…Moi non plus…

Tels étaient les mots chuchotés par Muriel à son animal, ce qui ne semblait pas calmer celui-ci. En effet, la pauvre bête n’arrêter de gesticuler dans les mains de son maître, avant de lui grimper sur l’épaule et de parcourir son corps. Le vampire écarquilla les yeux en sentant les chatouilles que son compagnon lui faisait involontairement et essaya par tous les moyens de le rattraper. Les personnes présentes dans ce lieu observaient la scène avec beaucoup d’intérêt, trouvant amusant de voir un homme se tortiller en tous sens pour essayer d’attraper cette espèce de lézard. Au bout d’un moment, ils virent une petite tête reptilienne sortir d’un trou de la veste du vampire passablement énervé, et c’est alors qu’ils remarquèrent qu’il semblait vraiment être comme une loque. Ses vêtements déchirés pendaient de partout, brûlés, et étaient tâchés de sang. D’où venait cet homme ? La question trottait dans la tête de nombreux d’entre eux.
Muriel avança d’un pas lent, passa devant les clients qui le regardaient en posant sur eux un regard meurtrier. Voyant ses yeux, les habitués de la taverne détournèrent les leurs et reprirent leurs conversations initiales. Le buveur de sang arriva au comptoir, y posa son seps, et commanda un bol de sang, le plus pur, ainsi qu’un morceau de viande, non cuit. Le tavernier s’exécuta.

-Puis-je vous demander d’où vous venez comme ça ?, demanda t-il gentiment.
-Vous le pouvez, en effet, mais ne soyez pas sûr que je vous réponde.

Devant le ton agressif de son client, le pauvre homme se tut et se contenta de le servir. Muriel prit le bol dans ses mains, but une gorgée mais se rendit compte assez rapidement que son nouvel animal de compagnie avait faim. En effet, bien que minuscule, ce petit diable faisait un bruit du tonnerre. Le vampire leva les yeux au ciel, soupira, exaspéré, et regarda son serpent d’un regard noir. Cela ne semblait d’ailleurs pas l’impressionner car il sifflait de plus belle, plongeant ses yeux droit dans ceux de son propriétaire, qui celui-ci entreprit de couper en petites lamelles la viande qui se trouvaient devant lui pour la lui donner. La créature se précipita sur la nourriture, sous l’attention du maître du lieu, qui n’avait pas l’air enchanté par la vue de cet être répugnant. Muriel reprit son bol, pour en finir le contenu.

-Euh…Monsieur…Les animaux sont interdits dans cet endroit…
-Ah oui, vraiment ? répondit-il sèchement.

Le tavernier semblait hésitant. Le ton froid du vampire le décontenancé, d’habitude, les gens étaient agréables, souriant, passionnés par ce qu’ils avaient appris la journée.

-Ou…oui…Alors…Si vous pouviez le laisser dehors…
-Et bien, vous allez faire une exception.

Muriel le regarda droit dans les yeux. Le patron balbutia quelques paroles incompréhensibles avant de reprendre :

-Non…Nous ne pouvons faire ça…
-Nous ? Qui ça nous ? Je ne vois que vous qui vous occupez de ce lieu. A moins que vous ne parliez d’elle ?

Il montra une serveuse du doigt, qui rougit en se sentant introduite dans le problème.

-Euh…je…
-Ecoutez….

Le vampire se leva de son tabouret, furieux et prit l’homme par le col de sa chemise.

-J’en ai franchement marre ! J'ai dû me battre contre un gobelin à qui je n’avais rien demandé, puis vint ensuite un homme possédé par un serpent que j’ai dû tuer pour ensuite me retrouver dans cette ville sordide. ENSUITE un de vos charmants professeurs d’Université m’a envoyé exterminer ces monstruosités, là, j’ai dû combattre un prêtre obscur qui a invoqué l’aide d’un des seps et des boules de feu, puis j’ai encore dû courir pour brûler les seps vivants, trouver un œuf qui m’éclot dans les mains, refaire le voyage en sens inverse pour trouver un peu de repos dans cette soi disant ville, alors laissez moi vous dire, MONSIEUR, que si ne vous voulez voir votre auberge encore tenir debout et votre vie continuer, je vous conseille de me laisser rester ici, avec lui.

Il lâcha l’aubergiste qui lui, recula de quelques pas, effrayé.

-Et je veux une chambre.

Il lui balança les clés d’une chambre, comme s’il s’agissait d’une araignée venimeuse.

-Chambre 15…en haut des escaliers…à gauche…
-Trop aimable.

Muriel prit Mondai dans une main, les clés dans l’autre, et monta les escaliers, à la recherche de sa chambre. Une fois trouvée, il l’ouvrit, y pénétra et se jeta sur le lit sans prendre le temps d’enlever le peu de vêtements qu’il lui restait. Il posa le seps à ses côtés, qui semblait tout aussi fatigué que le vampire. Il vit son maître s’endormir rapidement, alla se blottir contre lui, se mit en boule, et se laissa partir à son tour au pays des rêves.

[Ruelles]

Il n'y avait pour l'heure pas grand monde, et comme à l'accoutumée, son entrée passa inaperçue sauf pour un jeune homme, un humain, qui l'observa pendant qu'elle traversait la taverne.
Yoru ne le connaissait pas, mais elle sut qu'il était l'espion.

(Hmm.. Il est charmant le contact! Je sens que je vais rester un peu ici)

Tout ne pensant cela, elle lui fit un sourire et du bout des doigts lui dit bonjour, grâce à un langage codé. Ce dernier répondit à son sourire et à son bonjour, sans que personne ne remarque l'échange.
La jeune fille commanda un verre cidre et alla s'assoir à la table de son "frère".

"Maître Loyd m'envoit au sujet du prêtre obscur. Je m'appelle Yoru no Kokoro, ninja encore en apprentissage."

Autant en passant, elle s'amusait et le trouvait charmant, autant une fois près du ninja, la froideur du professionnalisme revenait. Certe, il semblait mignon et aimable, n'ayant apparement que quelques années de plus qu'elle, mais Yoru n'était pas là pour le draguer, puis il n'était pas son type.
Ce dernier fut d'ailleurs légèremment surprit qu'une fille sortant de l'adolescence puisse rester insensible à son charme, qui l'avait en fait beaucoup aidé lors de certaines mission. Mais étant un professionel aussi, il en fut en fait soulagé, au moins, Loyd n'avait pas prit ses demandes trop à la légère.

"Je me nomme Eldgard, muté au poste d'observation de la ville de Cyalrynn depuis maintenant 3ans. Mais buvons un peu avant de rentrer dans les détails.

Yoru fit tourner d'un mouvement du poignet le liquide dans le verre, puis elle en avala quelques gorgées puis elle écouta Eldgard alors qu'il lui expliquait plus en détail la situation.

" Apparition d'un homme étrange.. Prêtre obscur... Découverte d'un vieil autel... Drez Krô... Vieilles légendes... Disparus récents... Serpents..."

Yoru buvait à présent ses paroles, fascinée par une histoire que l'on pourrait croire sortie d'un vieux conte.
Les explications l'homme durèrent quelques heures et dans la taverne des personnes étaient arrivées puis reparties sans qu'ils ne les remarquent.
Ils essayèrent de monter un plan afin d'éclaircir les évènements lorsqu'ils entendirent un début d'engueulade vers le bar.
Tous deux se retournèrent afin d'oserver la scène. Un vampire menaçait le tavernier à cause d'un problème d'animal.

"J’en ai franchement marre ! J'ai dû me battre contre un gobelin dont je n’avais rien demandé, puis vint ensuite un homme possédé par un serpent que j’ai dû tuer pour ensuite me retrouver dans cette ville sordide. ENSUITE un de vos charmants professeurs d’Université m’a envoyé exterminer ces monstruosités, là, j’ai dû combattre un prêtre obscur qui a invoqué l’aide d’un des seps et des boules de feu, puis j’ai encore dû courir pour brûler les seps vivants, trouver un œuf qui m’éclot dans les mains, refaire le voyage en sens inverse pour trouver un peu de repos dans cette soi disant ville, alors laissez moi vous dire, MONSIEUR, que si ne vous voulez voir votre auberge encore tenir debout et votre vie continuer, je vous conseille de me laisser rester ici, avec lui"

En entendant cela, les deux ninjas se regadèrent, abasourdis. Leur débats et plans venaient de tomber à l'eau à cause d'un vampire. Ils l'observèrent jusqu'à ce qu'ils montent dans sa chambre et reconnurent certains gestes discret typiques des ninjas.

"Il semblerait alors que tout soit redevenu normal... J'irais néttoyer dans la nuit."

"D'accord, Perso, je vais aller dans sa chambre histoire de lui soutirer quelques informations.. Son histoire me semble un peu beaucop bizarre, et puis son serpent qui mange de la viande.... Il est mignon, mais bon! Je ne veux pas le retrouver avec une invasion d'être de ce genre."

Sans laisser le temps au gars de protester, elle se leva et monta les marches deux par deux.

(Chambre 15 donc... Nous y voila! ... Voyons voir ça...)

Yoru entra délicatement, et sans faire de bruit prit une chaise et s'y assied. Elle l'observa plus en détail, se demandant d'où il venait, et pourquoi il n'agissait pas commes les autres ninjas... Puis elle observa le petit serpent, tout minuscule, qui dormait à côté.
Et elle attendit

Bien que plongé dans son sommeil, Muriel pouvait ressentir certaines choses, dont les yeux de l’elfe noire braqués sur lui. Le cerveau embrumé, il pensa d’abord que ce n’était que l’effet d’un rêve, ou bien alors que cette histoire l’avait fait devenir complètement paranoïaque. Après tout, qui pourrait bien venir lui chercher des embrouilles à cette heure ci ? Et sûrement pas dans cette ville de froussards. Tout en dormant, il esquissa un sourire en pensant à ces gens pas très courageux. Mais qu’importe après tout…Il était là, dans un lit confortable, prenant enfin le repos tant souhaité, avec un compagnon à ses côtés. De plus, il venait de boire un des meilleurs sangs qu’il n’avait goûté. Que demander de plus ? Mais tout de même…Le regard semblait insistant et dérangeait l’homme qui se tourna plusieurs fois sur son matelas pour tenter de le fuir. En vain. Quelques perles d’eau commençaient à naître sur son visage. Il avait chaud. Il voulait que cette tension baisse.
Mondai, réveillé par les mouvements de son maître, fixait la Ninja. C’était une personne inconnue au petit seps, ce qui alors l’effraya. Le serpent se mit alors à siffler.

Hum…Tais-toi…Laisse moi dormir…

Muriel grognait. Il en voulait à ce maudit reptile de le déranger, déjà qu’il avait un sommeil mouvementé… Il se demanda alors s’il n’aurait pas mieux fait de rester seul, sans une espèce de miniature qui n’arrêter pas de faire du bruit et de l’encombrer. Voyant que son maître restait sans réaction, Mondai siffla de plus belle. Cette fille l’inquiétait. Mais le vampire cacha sa tête sous l’oreiller, pour ne plus entendre sa bestiole. Il se dit qu’il avait encore faim, et qu’il lui donnerai à manger le lendemain. Le seps continua à faire du bruit mais il remarqua que l’être qui l’avait accueillit ne l’écoutait plus. Il lui grimpa alors sur le dos, le griffa un peu le chatouilla, parcourait tout son corps pour le faire réagir, ce qui n'y manqua pas.

BON T’AS BIENTOT FINI OUI ?? SI JE T’AI RECUEILLI C’EST POUR QUE TU ME SOIS D’UNE QUELCONQUE UTILITE PAR POUR QUE TU ME POURRISSES LA VIE, OK ? ALORS MAINTENANT TU AR…

Il s’interrompit en voyant l’elfe.

Ok, ok…Désolé…, dit il au serpent comme si ça lui arrachait la gorge, puis il s’adressa à la fille :
Je peux savoir ce que vous faites là ? Il ne me semble pas vous avoir invitée.

Il la regarda avec une forte envie de tuer, fort mécontent que ce soit à cause d’une gamine que son repos fut troublé. Il se redressa alors, se mit assis sur son lit et attendit sa réponse, espérant qu’il s’agisse juste d’une erreur et qu’elle allait lui laisser finir son repos, lui faisant bien comprendre avec un des ses regards glacials.

Le serpent était réveillé et tentait de prévenir son maître, un homme étrangement blanc, que se soit de peau ou de cheveux.

(Un vampire... Et bien... Il doit être sacrément fatigué le bougre! Je devrais peut-être aller aider son machin à le réveiller...)

Finalement, l'homme prit le serpent pour le regarder dans les yeux et se mit à gueuler.

"BON T’AS BIENTOT FINI OUI ?? SI JE T’AI RECUEILLI C’EST POUR QUE TU ME SOIS D’UNE QUELCONQUE UTILITE PAR POUR QUE TU ME POURRISSES LA VIE, OK ? ALORS MAINTENANT TU AR…"

(Et bien!! En plus il n'est pas du matin!! Rholala, mais qu'est-ce que je fous là encore... Pfff... Je vais pas parler à un gars de mauvaise humeur, il va m'énerver!)

Le vampire s'adressa à elle de façon poli mais ses yeux exprimaient surtout une envie de tuer.

"Yo Dents Pointues!! Maître Loyd m'a envoyé en mission spéciale ici. On était en train de monter nos plans avec un autre ninja en faction dans cette ville lorsque l'on-t-a entendu parler du prêtre obscur. J'aimerais que tu me dises de quoi il en retourne."

Elle se mit plus à l'aise, et te regarda d'un oeil curieux, impatiente de tout savoir.

"Ah!! Au fait!! Je m'appelle Yoru no Kokoro! Bon je t'écoute."

Hoy Gamine…Je m’appelle Muriel, mais hors de question que tu m’appelles en fait. « Dents Pointues » je n’accepte pas, sinon je t’appelle « Oreilles Pointues ». Je ne connais pas de « Maître Loyd » et franchement, je n’ai pas la moindre envie de le connaître. Et voilà, t’as remplie ta mission tu n’as plus rien à faire ici, la curiosité est un vilain défaut, allez, au revoir.

Il prit l’elfe noire par le bras, puis se mit derrière en la poussant vers la sortie. Il lui claqua alors violemment la porte au nez.

Pff…Quelle impolitesse…Je vous jure…Bon, impossible de me rendormir maintenant…

Il s’étira, caressa le serpent du bout des doigts, qui lui était étonné par cette action. Cela dit, le vampire en était tout aussi surpris. Il soupira. Cette fille l’avait vraiment désorienté. Il prit alors ses vêtements en loque et les regarda avec dégoût.

(Première grande action de la nuit en sortant d‘ici : trouver de quoi se vêtir).

Il se lava, prit son temps, puis enfila ses haillons. Il grimaça. Il se dirigea alors vers la porte, l’ouvrit, et à sa grande surprise, la ninja était restée là, attendant. Muriel leva les yeux au ciel, puis les posa sur la fille, l’air exaspéré. Mais après tout…Ce n’était pas grave, il lui suffirait de partir, elle ne le suivra pas. Il passa devant elle, l’air hautain, le seps sur les épaules et descendit les escaliers avant d’aller au comptoir. Une fois arrivé, il y jeta quelques pièces et la clé, jetant un regard de défi a l’aubergiste. Mais celui-ci n’eut aucune réaction, peut-être de peur de provoquer à nouveau la colère du vampire, il prit les pièces sans rechigner. Il continua à fixer le tavernier un moment, puis alla vers la sortie de l’auberge. Il ouvrit la porte, et c’est alors que la lumière de la lune argentée se refléta sur son visage. Il se tourna alors vers les clients et le maître du lieu, la luminosité à présent dans son dos, puis dit :

La nuit est magnifique, n’est-ce pas ?

Il ria devant la mine déconfite des pauvres gens. Un rire sombre et glacial, mais pourtant si mélodieux. Il pivota sur lui-même, passa la porte, et s’engouffra dans les ruelles.

[ruelles]

Le vampire lui révéla son nom d'une façon bien cavalière, ce qui eut pour effet d'amuser la jeune fille plus qu'autre chose, mais, et heureusement pour elle, elle se retient de lui rire au nez.
Soudain, il l'attrappa par le bras et la mit à la porte sans qu'elle n'eut le temps de dire ouf. Abasourdie, elle resta quelques minutes à fixer la porte close, se demandant si elle ne devait pas laisser tomber.
Cependant, l'homme ne lui avait toujours pas répondu, chose qui l'agaçait quelque peu. De plus, elle ne savait toujours pas si le serpent était dangeureux ou pas, donc, sa mission ne pouvait pas être considérée comme étant achevée.
Elle écouta le remue ménage que faisait l'homme, puis lorsqu'elle l'entendit se laver, elle ouvrit doucement la porte et entra. Le vampire ne pouvait la voir, ni sentir sa présence, déjà parce qu'il lui tournait le dos, ensuite parce que la porte de la salle d'eau était à moitié fermée, mais surtout parce que Yoru m'était tout son art en action.
Elle fouilla rapidemment la pièce, mais ne trouva rien d'intéressant, si ce n'est les haillons lui servant d'habits.

(Peuchère.. Le pauvre homme, il doit vivre de petit boulots... C'est peut-être pour ça qu'il semble si.. euh.. "méchant". Il doit avoir peur que je lui vole ses quelques biens... Je comprends... Mais bon! Il n'y a rien.. Va bien falloir que je trouve une solution sacrebleu...)

Il n'y avait vraiment rien qui pouvant lui être utile, détail qui renforça son opinion sur lui: il était un ninja! Pourtant... Il ne semblait pas connaître leur maître.
Le vampire sortait de son bain. En quelques pas, elle se retrouva dans le couloir, et l'entendit s'habiller. Le souffle court, quelques gouttes de sueurs perlèrent à ses tempes. Elle s'empressa de sortir un mouchoir pour s'essuyer et reprit se calma.
Yoru venait juste de revenir à son état normal lorsque le fameux "Muriel"
sortit de la chambre. Il la regarda bizarrement puis descendit sans lui lâcher un mot.
L'elfe fit de même et le suivit. Elle failli rire à nouveau lorsqu'il fit sa sortie spectaculaire, mais elle le trouva vraiment beau avec les reflets de la lune sur sa peau pâle.

(Toi mon grand, t'es pas prêt de m'oublier!! Je serais pire que ton ombre!)

C'est sûr cette pensée que Yoru sortit de la taverne.

[Ruelles pavées]

[ruelles]

Muriel rattrapa Yoru alors qu’elle s’évanouissait de fatigue. La pauvre fille…Elle non plus n’avait pas dû dormir depuis longtemps…Il l’a porta dans ses bras, la regarda d’un air tendre, puis, sous les yeux des clients étonnés, s’avança vers le comptoir. Alors qu’il marchait, il entendait des chuchotements à son passage, mais, il ne s’en souciait guère. Vu le courage des habitants de cette ville, il ne risquait rien et puis…il s’inquiétait surtout pour son amie.

(Amie ? C’est donc ça…avoir une amie ?)

Pensif, il arriva devant le tavernier, qui n’avait pas vraiment l’air réjouit de revoir cet individu qui avait crée une telle polémique quelques heures auparavant.

-Qu’est-ce que vous voulez ? demanda t’il sèchement.
-Du calme. Juste une chambre.
-Vous n’êtes pas les bienvenus ici.
-Ah oui ?

Voyant le regard du vampire, il décida de remballer ses paroles froides et d’adopter de suite un ton plus jovial, accueillant, et donc professionnel.

-Mais bien sûr Monseigneur ! Chambre double ?

Muriel tâta le fond de ses poches. Il se rendit alors compte qu’il n’avait pas vraiment de quoi se payer le grand luxe…Et il devait encore acheter de quoi se vêtir…Il soupira…

-Non, une chambre simple suffira…

L’aubergiste lui tendit une clé, lui dit le numéro de chambre et regarda son client s’éloigner, une elfe dans les bras et un serpent sur l’épaule. Drôle de tableau !
L’homme de la nuit peinait à monter les escaliers…Il n’était pas spécialement fatigué, mais ils étaient étroit et il devait faire attention de ne pas faire tomber Yoru. Une fois arrivé, il ouvrit la porte, s’avança doucement vers le lit et l’allongea dessus, la réchauffant avec une couverture. Il la regarda alors. Elle avait l’air si calme et aisée…Il sourit puis alla à la fenêtre, fermant les rideaux.

[Ruelles]

Yoru sentait que des bras la serrait tout contre un corps froid, mais protecteur. Inconsciemment elle s'y accrocha de peur qu'on l'a laisse seule, comme avant, puis elle s'endormit profondemment.

Elle n'avait pas beaucoup dormit ces derniers jours mais avait donné beaucoup d'elle même et ça, son corps n'avait pas pu le supporter. Pourtant elle ne se reposa pas longtemps, quelques heures tout ou plus, mais cela lui suffisait. Et lorsqu'elle se réveilla le vampire dormait à côté.

"Oula!!!!"

Yoru fit un bond de deux mètres et tomba du lit, se retrouvant le cul sur le sol, et une jambe coincée par le drap, sur le lit. Fort heureusement son petit cri et sa chute n'avait pas réveillé le vampire, qui apparemment ne pouvait même pas être réveillé par une fanfare.

L'elfe noir dégagea sa jambe et se releva prestement. Elle ne savait pas quoi faire, rester à attendre la nuit avec le vampire, lui laisser un mot et partir?

(J'ai l'air fine moi maintenant.... Je fais quoi...????!!!)

Finalement, elle se décida à prendre un bain pendant que le monsieur dormait, au moins elle était sûr de ne pas être dérangée. Une fois propre elle s'habilla avec de nouveaux habits et lava les siens.

(Hmm.. J'ai besoin de nouveau vêtements aussi... Je dis de Muriel, mais je vaut pas mieux...)

Elle finit d'étendre ses vêtements sûr une sorte de petit étandoir et sorti de la chambre. En bas, le tavernier la regarda plus ou moins méchamment, mais Yoru lui répondi d'un grand sourire, ce qui le laissa perplexe, puis il lui sourit à son tour.
Elle traversa l'établissement et franchit la porte, prête à affronter les "femmes" dans le plus grand commerce du royaume.

[Rues pavées]

[Ruelles pavées]

Yoru se rua dans l'auberge sans écouter le tavernier qui commençait à lui dire que le vampire l'avait cherché. Elle monta les marches quatre par quatre et finit sa course en défonçant à moitié la porte de la chambre.

Sur le seuil, elle ne vit pas le vampire assis, sûre qu'il était partit. Elle laissa tomber les sacs, laissant les habits se déverser à moitié dans la pièce, à moitié dans le couloir. Une boule monta de son ventre jusqu'à sa gorge...

(Je suis arrivée trop tard... Mais qu'elle conne... mais qu'elle CONNE!!!)

Puis elle le vit sur le lit, en train de pleurer tout en se balaçant, les yeux fixés dans le vide...
Une émotion sans nom l'envahit, mais elle ne bougea pas, restant debout dans l'entrebaîllement de la porte, les sacs à ses pieds.

"Muriel..........."

Il sentit les doigts de Yoru caresser son visage, tel le vent frais du soir. Elle était douce avec lui mais semblait tellement gênée. Il comprenait. Après tout, il était tombé dessus comme la misère sur le monde, sans penser à ce qu’elle pouvait ressentir…Mais, il n’avait pas pu s’en empêcher…Voir le visage mat de l’elfe noire juste en face lui avait fait tellement bien. Même s’il se doutait qu’il n’était pas du goût de la fille, il ne pouvait s’empêcher de s’accrocher toujours un peu plus…Pourquoi ? Toujours cette éternelle question. Depuis qu’il avait ressenti ce désir d’être auprès de son amie, elle trottait sans cesse dans son esprit. Pourtant, les gens, il ne les aimait pas.

(Alors pourquoi elle…!? Qu’est-ce qu’elle a de mieux ?)

C’est alors que pour troubler le silence, elle se mit à lui parler :

"Tiens, je t'ai acheter des habits... Un pantalon en cuir... Un haut noir pour aller avec... et.. un long manteau noir... Je me suis dit que ça t'irais bien.. Mais.. Si ça ne te plait pas... Je peux y retourner et t'acheter autre chose.. C'est pas un problème..."

Il admira les vêtements et se demanda comment elle avait fait pour deviner ses goûts. Après tout…Elle était ninja. Il l’avait peut être dit sans faire attention…Pourtant…Non…Elle avait alors les mêmes goûts que lui ? Ne s’attardant pas sur ses questions, il se pressa de lui répondre, de peur qu’elle croie que ça ne lui plaise pas.

Si, c’est parfait !

Il sourit à la jeune fille puis se leva, se dirigeant vers la salle d’eau. Il était content et son regard, d’habitude froid, semblait chaud et rassurant.

Je fais un brin de toilette, je m’habille et je te montre ça, d’accord ?

Sans attendre sa réponse, il y alla. Ravi d’essayer ses nouveaux vêtements, et jeter ses loques à la poubelle. Le temps passa. Environ une heure après y être entré, il ressorti, tout habillé, ses cheveux fins et lisses coiffés lui tombaient sur les épaules, jusqu’au coude. Il s’arrêta devant Yoru et se montra dans toute sa splendeur.

Alors ? Tu en penses quoi ?

Il sourit. Il les trouvait vraiment sublimes ces vêtements ! Son manteau était si long qu’il lui arrivait aux chevilles et s’alliait parfaitement avec ses bottes actuelles, ainsi que son nouveau haut et son pantalon. Vraiment parfait.

Et toi ? Tu me montres les tiens ?, demanda t’il gentiment mais le timbre de sa voix exprimait beaucoup de curiosité.

Avant qu’elle n’eu le temps de répondre quoique ce soit, il reprit :

Au fait Yoru…

Il s’arrêta, hésitant. Il s’apprêtait à dire une chose qu’il n’avait guère l’habitude de dire, mais il savait qu’il lui devait bien ça. Elle avait été si gentille avec lui…Il décida donc de se lancer, avant que la fille ne se pose de questions.

Merci…

Il rougit alors pour la première fois. C’était tellement inhabituel pour le vampire de dire ce mot…Il espéra au moins que ça toucherait la petite elfe, qu’il n’ai pas dit l’expression tant détestée inutilement.
Il se déplaça vers le lit, attendant alors des réponses et gestes de sa camarade.

Se jouait-elle de lui ? Pourquoi ce baiser dans le vent ? Elle devait s’amuser…Après tout…C’était encore une enfant…Et puis…Ca ne voulait rien dire…Muriel resta à méditer sur le dernier geste que fit Yoru avant de s'enfermer et ne vit pas le temps passer. Il entendit la porte de la salle d’eau grincer, et son amie en sortir.
Quand il la vit ainsi, dans ses vêtements noirs moulants par endroit, il ouvrit la bouche d’admiration. Il secoua sa tête et la referma, pensant que ça ne se faisait pas de réagir ainsi. Et en plus elle rougissait. Pire encore ! Elle lui demandait si ça lui plaisait.

(Mais elle le fait exprès ou quoi…?)

Tu…Tu es…

Il rougit à son tour, avala une gorgée de salive, souffla, ferma les yeux et reprit :

Tu es vraiment magnifique !

Il s’approcha d’elle, pris le tissu qui lui couvrait les reins et le malaxa dans ses mains.

Hum…C’est peut être un tissu léger et fin, mais à priori, il semble être assez résistant. Je ne pense pas qu’il se déchire facilement, à moins que tu ne fasses pas du tout attention à toi, mais ça, j’y veillerai. Tu n’as donc rien à craindre à ce niveau.

Il posa les mains sur les hanches de l’elfe noire, et lui déposa un doux baiser sur les lèvres.

Je suis désolé…

Le vampire baissa les yeux. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Il allait se faire jeter, il en était certain. Pourtant…Il avait eu ce désir tellement ardent…Il n’avait pu s’en empêcher…

Bon je…J’ai faim…Je vais dîner…

A toute vitesse, il franchit la porte pour descendre dans la salle principale.

Muriel prit un repas vite fait, sans même prendre le temps d’agresser le tavernier. Il ne savait pas ce qu’il se passait, et quel était ce sentiment au fond de son cœur, et cela le dérangeait. Il détestait ne pas savoir pourquoi il était dans tel ou tel état…Et il l’avait laissé seule là haut…Seul un monstre pouvait laisser une jeune fille dans la solitude…Et dire qu’il lui avait reproché quelques heures auparavant de l’avoir abandonné. A présent, ignoble était le terme qu’il employait pour se qualifier. Il avait une envie si forte de pleurer…Mais il retint ses larmes, devant tout ce monde, et puis…Qu’est-ce qu’il avait ? Il n’arrêtait pas en ce moment alors que ça ne lui arrivait jamais avant…Il avait déjà entendu parler de ce sentiment une fois –tout du moins il croyait que c’était ce sentiment– ça s’appelait l’amour.

(L’amour ? C’est donc ça ? On me l’avait pourtant décrit beau et non destructeur…L’amour…)

Il répéta ce mot dans sa tête quelques minutes durant. Il fallait qu’il se batte, ne pas laisser la faiblesse prendre possession de son corps. Il devait affronter. Il lui fallait avoir du courage. Du courage, oui…Il pouvait en avoir…Mais fasse à une chose inconnue ? Et en plus invisible ? Muriel ne savait que faire…Il voulait absolument être auprès d’elle…Elle, elle, encore elle…Elle ne faisait qu’envahir ses pensées, comme un poison lent injecté la veille ou l’avant-veille. Il décida alors d’aller la rejoindre, ne voulant pas laisser la femme qu’il se jura de protéger jusqu’à ce que mort s’en suive seule. De toute façon, il ne le pouvait car bien plus qu’une envie, c’était un besoin d’être à ses côtés.
Il attrapa sur le comptoir une bouteille de vin rouge et deux verres puis commença à marcher en direction des escaliers.

-Monsieur, vous ne pouvez prendre cette…
-Toi…!
-Bien Monsieur…

Il monta alors les marches, et poussa doucement la porte de la chambre. Il la vit alors à la fenêtre regarder les passants plongés dans leurs encyclopédies. Mais qui disait fenêtre ouverte disait rayons de soleil s’infiltrant dans la pièce. Le vampire se cacha alors dans le couloir assombri et s’adressa à l’elfe noire d’une voix lointaine :

S’il te plait…Ferme les volets, fenêtre et rideaux…

Yoru sursauta en entendant Muriel hurler son nom.

(Muriel.... Ici...... Pourquoi????)

Le vampire, tourné au trois quart, ne pouvait pas la voir la salle de bain. L'elfe noire ne savait pas quoi faire, en le voyant, les larmes qu'elle avait réussi à cacher se mirent à couler de plus belle. Elle ne pensait pas que cela fusse possible aussi possible d'avoir le coeur déchiré juste en pensant à quelqu'un.

Les paroles qu'il prononça lui firent chaud au coeur, mais à présent une nouvelle peur s'insinuait. Elle l'aimait... Et lui aussi... Ils s'aimaient? Serait-ce possible...? Que devaient-ils faire?

(C'est impossible... Il ne me voit même pas... Son serpent non plus... Je n'ai qu'à partir... Il croit déjà que je l'ai laissé...)

Mais elle ne pouvait pas. C'était impossible. Pourtant, elle n'arrivait pas à s'approcher de lui, paralysée par la peur, encore.

Pourquoi…Pourquoi ne suis-je qu’un bon à rien…Pourquoi suis-je tant inutile, un incapable…Pourquoi…

Et là Muriel se mit à boire, enchaînant les verres de vin puis lâcha tout.
Doucement, Yoru s'approcha de lui, toujours derrière. Elle mit ses bras autour de sa taille et l'embrassa sur le cou.

"Chut... Je t'aime... aussi... Ne dis pas des sottises..."

Elle ne savait pas quoi dire de plus, la gorge serrée dans de derniers sanglots. Elle avait peur, mais elle resterait auprès de lui. Toujours.

Muriel sentait le souffle de l’elfe dans son cou ainsi qu’un baiser. Son cœur fit un tel bond dans sa poitrine qu’il croyait qu’il allait s’en décrocher…Le bonheur l’envahissait à présent, elle était à ses côtés, elle ne l’avait pas laissé…Et en plus elle l’aimait. Il baissa la tête et laissa échapper un rire doux, quasi silencieux. Puis il se retourna et la vit, toujours aussi belle, elle avait l’air aussi déconcerté qu’il l’était et ça le fit rire de plus belle, et cette fois, ouvertement. Puis il lui effleura le visage avec délicatesse, comme si elle était une poupée de porcelaine qu’on ne voulait fêler, et la prit dans ses bras. Il lui caressa le bas du dos puis remonta le long de la colonne vertébrale, laissant glisser ses ongles de chaque côté.

Je t’aime princesse…Jamais je n’aurais pensé pouvoir te plaire…

Il s’arrêta. Après tout, elle l’avait vu pleurer, et puis…Il ne ressemblait à rien…Si ce n’était que de la pitié ? Une soudaine panique prit place dans son cœur. Non...Il ne voulait pas que ce soit ça…Il savait que si jamais Yoru venait à se séparer de lui, il n’arriverait pas à remonter la pente. En si peu de temps, il s’était déjà attaché à elle à un point qu’il n’aurait jamais imaginé. Et maintenant qu’elle lui avait dit qu’elle l’aimait…C’était cruel.

Pourquoi…Pourquoi est-ce que tu me dis que tu m’aimes alors que c’est faux ? J’inspire tant de pitié que ça… ?

A nouveau, il eu un regard froid et lâcha la fille. Il se détestait. On ne pouvait alors l’aimer que parce qu’il était pitoyable ? Il sentait une boule au creux de son ventre. Vraiment, l’amour était destructeur.

MURIEL, KUSO BAKA !!!! ANATA WA ITAMASHII DESU !!

Il s’approcha alors de la fenêtre, posa sa main sur les rideaux. Ainsi, il ne souffrirait plus. Il commença doucement à les tirer vers lui, tremblant.